Depuis des siècles, les activités humaines ont introduit de manière volontaire ou involontaire des espèces dites exotiques dans de nouveaux environnements. Certaines peuvent s’acclimater et se disperser rapidement par voies naturelles, notamment dans les écosystèmes insulaires (étangs, lacs, rivières, etc.) ou par des activités humaines (vente en jardinerie et animalerie, transports, etc.)
Présentation
Une espèce animale ou végétale est qualifiée d’exotique envahissante (ou invasive) dès lors qu’elle est introduite dans un milieu hors de son territoire d’origine et que son implantation et sa prolifération ont des impacts négatifs écologiques, économiques et/ou sanitaires.
Les espèces exotiques envahissantes (EEE) représentent l’une des cinq causes majeures de l’érosion de la biodiversité . Une espèce animale ou végétale est qualifiée d’exotique envahissante dès lors qu’elle est introduite par l’homme en dehors de son aire de répartition naturelle (volontairement ou fortuitement).
Les espèces introduites n’induisent pas toutes des conséquences négatives au sein des écosystèmes dans lesquels elles s’installent. Seule une partie d’entre elles est à l’origine d’impacts négatifs, directs ou indirects, observés à différents niveaux (écologiques, sanitaires, économiques).
Sur le bassin de la Loire, on en compte 37 taxons faunes et 71 taxons de flore, recensés dans la liste catégorisée des EEE du bassin dans sa dernière mise à jour (2020).
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espèces de flore exotiques envahissantes
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espèces de faune exotiques envahissantes
Listes et bases de données sur les EEE
Bandeau de page : © F. Muller